Application de l'innovation pour le développement de l'économie circulaire pour une construction durable en Méditerranée

RE-MED est né de la nécessité de réduire les impacts environnementaux et sanitaires dus aux défaillances de la gestion des déchets de construction et de démolition (DC&D). RE-MED vise à transférer et expérimenter des technologies permettant de transformer ces DC&D en ressources pour la construction et l’entretien des routes en adaptant ses savoir-faire techniques et technologiques à l'environnement socioéconomique et réglementaire et aux besoins spécifiques du projet. L’enjeu de ce transfert technologique est d’amorcer la construction d’une filière de recyclage des DC&D et d’en faire un levier pour la transition sociétale, environnementale et digitale des territoires méditerranéens. Un programme de travail complet, transfrontalier impliquant les pouvoirs publics, les entreprises, les organismes d’enseignement et de recherche et les citoyens sera mis en place et partagé sur la plateforme collaborative RE-MED community. Le projet mettra en œuvre des formations structurées, des communications scientifiques et de vulgarisation, des guides méthodologiques et des projets de normes, des modèles économiques efficients pour intégrer la dimension du développement durable dans le domaine des routes et se rapprocher d’une « société du recyclage ». La démonstration concrète étant le meilleur des outils pour convaincre et faire naître une dynamique, une section routière intégrant les DC&D sera construite et évaluée pour démontrer le concept. L'objectif étant, une fois l'intérêt évalué, d'accompagner les ministères de l'environnement Tunisien et Libanais afin de faire évoluer la réglementation pour imposer l'utilisation de 20% de granulats recyclés dans la construction de route et ouvrir ainsi un marché du déchet de construction. Grâce à la coopération RE-MED permettra de créer une « communauté ressources urbaines » et aura des retombées sur l’économie locale, le renforcement des capacités des territoires méditerranéens et contribuera à une « territorialisation des ODD».